mardi 1 septembre 2009

Halte aux crimes odieux

Le meurtre de Fama Niane, cette femme retrouvée en mars dernier sur la plage de la Corniche Ouest morte, découpée en petits morceaux et mise en tas, est certainement l'un des plus odieux crimes que le Sénégal comtemporain ait connu. Mais, alors que le présumé meurtrier respire toujours l'air, on assiste à un autre meurtre encore plus dramatique. Cette fois ci, c'est la dame Maï Dione âgée de 67 ans, une femme portée disparue a été finalement découverte morte dans sa propre chambre par l’un de ses fils. Ce dernier l’a retrouvée dépecée et découpée en petits morceaux selon le compte rendu de la presse sénégalaise de ce 31 août 2009. Les faits se sont déroulés dans la nuit de jeudi à vendredi dernier à Pikine Guinaw Rails, une localité de la grande banlieue dakaroise où la victime vivait en compagnie de ses cinq garçons et deux filles.
Au delà de ces deux meurtres diaboliques, on peut s'arrêter sur un constat. Celui de la recrudescence de la violence au Sénégal. Il ne se passe un seul jour sans qu'on relate un cas de viol, d'agression ou autres choses de ce genre. La violence fait désormais légion au Sénégal. Ce qui n'est pas bon pour nous Sénégalais mais aussi pour notre image à l'extérieur. L'Etat doit essayer de remédier à la violence. De même que les associations de défense des droits de l'homme, les associations de femmes et autres organisations car le phénomène est inquiétant. La chose est urgente.

lundi 18 mai 2009

Beaucoup de chantiers pour 2009 à l'ADIE

L'Agence de l'Informatique de l'État (Adie) a d'énormes chantiers pour 2009. Selon le Directeur des Relations Extérieures et de la Communication,Cheikhou Ly "il est prévu la mise en place d'une visionconférence entre les établissements prioritaires de l'Etat, une densification du site des démarchhes administratives et un projet pilote sur la télémedecine va être lancé avec les hôpitaux de Fann et de Saint-Louis". L'annonce a été faite lors d'une sortie pédagogique que les étudiants de la première année du Cesti ont effectué à l'Adie. Cette dernière mise en place en 2005 a essentiellement pour objectif d'amener le gouvernement dans l'ère de l'informatique. C'est ainsi que l'intranet gouvernemental a été mis sur pied avec l'installation des sites Web de tous les minisstères. Au courant de cette année, l'extension de l'intranet gouvernemental, les projets Safi et e-ciotyen seront effectués. Pour l'extension de l'intranet gouvernemental, 600 km de fibre optiqque constitue le réseau d'interconnexion national. L'installation dans les capitales régionales est déjà faite. Il reste donc à étendre dans les départemennts. Par ailleurs, le conseiller juridique de l'Adie a exposé sur les lois sur la société dde l'information. Après ce face -à -face avec les éutdiants dans la salle de réunion, il s'en est suivie unee visite guidée des locaux.

jeudi 14 mai 2009

« Il est important de créer un cadre de communication avec des outils Multimédia modernes pour relancer la communication sur le Sida"

MARIÈME BÂ : CHARGÉE DE LA COMMUNICATION DE LA DIVISION SIDA/IST DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ


Après la publication de l'enquête de comportement des populations sénégalaise sur le Sida qui fait état de beaucoup de fausses croyances qui gangrénent la lutte contre le Sida. La Division de lutte contre le Sida/Ist du ministère de la santé a mis en œuvre une plateforme d'information et de communication pour renverser la tendance. Pour ce faire, Un site Web et le téléphone portable à travers l'envoi des Sms seront à mis profit. La chargée de communication de cette structure nous donne les détails de ce projet dans l'entretien qui suit.


« La division de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles vient de lancer une nouvelle plateforme d'information et de communication. Pourquoi cette envie de communiquer davantage sur le Sida ?

Nous avons identifié un ensemble de gaps liés à la communication par rapport à la réponse du programme. Un gap de communication entre la division Sida, point focal du secteur santé et les autres intervenants du secteur santé, nos différents collaborateurs, notamment la région médicale, les districts sanitaires, les autres programmes et divisions du ministère de la santé, nous avons remarqué que l'information ne circule comme nous l'aurions souhaité. Nous avons aussi identifié un deuxième niveau de gaps de communication par rapport aux autres secteurs parce que nous savons bien qu'au niveau de la lutte contre le Sida, au moins huit ministères interviennent. Entre le secteur de la santé et les autres secteurs, il doit y avoir une bonne circulation de l'information. Nous avons aussi des gaps entre notre secteur et la société civile et même entre notre secteur et le secteur privé. Mais notamment entre nous et le Conseil National de
Lutte contre le Sida (Cnls) qui est l'organe de coordination de la lutte contre le Sida dans le secteur de la santé. Avec la population générale aussi, nous avons des gaps, la dernière enquête démographie et de santé a montré que la populations avait une bonne connaissance du VIH, presque 90 % des gens savaient ce que c'était et comment on pouvait l'éviter etc. Mais en 2006 l'enquête de comportement que nous avions effectué au niveau de la population a montré qu'il y a une bonne connaissance et un bon comportement par rapport au Vih mais aussi ce que nous avons remarqué qu'il y a beaucoup de fausses croyances. Beaucoup de personnes pensent par exemple que le moustique pouvait donner le virus du Sida. Nous avons aussi identifié que même par rapport aux comportements de prévention, les gens utilisent le préservatif lors des premiers rapports sexuels mais avec le même partenaire lors du énième rapport sexuel le préservatif
n'était pas forcément utilisé. Nous avons vu que certaines populations vulnérables n'étaient pas suffisamment informées notamment les pêcheurs qui n'étaient pas touchés par nos messages de prévention. Donc nous avons identifié des gaps d'information au niveau de la population générale et une persistance des fausses croyances. Nous nous sommes dits qu'il est important de créer un cadre de communication avec des outils Multimédia modernes pour relancer la communication sur le Sida mais centraliser autour le secteur santé et de fructifier l'information entre le secteur santé et la division Sida point focal dudit secteur et les autres répondants mais notamment avec la population générale.

Quelles sont les stratégies et les outils qui seront mis en œuvre pour l'exécution dans cette plateforme ?

Les stratégies c'est d'abord la mise en place d'un cadre de concertation qui va manager la plateforme. Ce cadre de concertation sera constitué par les chargés de communication, des journalistes mais aussi des chargés de programmes. Une liste a été constituée et dés aujourd'hui nous allons lancer les invitations pour tenir une réunion avant la fin de cette semaine pour la mise en place d'un plan d'action sur trois mois. Et à l'issue de ces trois mois, nous allons évaluer pour voir ce qui a été retenu de ce qui a été fait durant cette période. Les outils nous en avons deux. C'est le site web de la divsion (www.divisionsida-ist.sn) et le téléphone portable à travers le Sms. Nous avons la possibilité de pouvoir envoyer des messages à travers les sms et atteindre toutes les cibles qui seront identifiées pour la stratégie.

Comment vous allez envoyer les Sms. Est-ce que ce sera en accord avec les populations ou bien?

Pour le sms c'est vrai que c'est un outil qui n'est pas bien utilisé par toute la population et aussi qui n'a été pas été encore utilisé par le programme de lutte contre le Sida. Nous avons au niveau de la plateforme un cadre qui permet d'inscrire des personnes. Donc les messages seront envoyés aux personnes qui sont déjà au courant et qui ont accepté de donner leurs numéros de téléphone. Nous n'allons pas agresser les uns et les autres avec des messages sur le Sida. Mais toute personne qui recevra le sms aura déjà donné son accord. Nous avons des contacts avec des écoles de formation qui organisent régulièrement des journées Sida ou des journées d'information. On demande aux étudiants de s'inscrire et à partir de cet agenda nous allons déroulé un calendrier pour pouvoir les toucher par sms.

Votre plan d'action dure trois mois en premier lieu. Est ce que vous comptez le pérenniser?

Nous sommes en train d'installer la plateforme, le site Web est opérationnel mais tous les éléments de la plateforme ne sont pas encore opérationnels. Nous nous sommes donnés trois mois donc pour pouvoir rendre le tout opérationnel et créer le cadre de concertation. Et à partir de ce cadre lancer la première campagne Sms au mois de juin. Nous nous sommes donné ce délai de 3 mois et à partir de là évaluer avant de dérouler un plan d'action annuel. Ce plan d'action de trois mois est juste un testing pour voir comment nous allons la rendre opérationnelle et démarrer tous les items qui sont contenus dans la plateforme.

Pensez vous que la mise en place de cette plateforme va apporter un plus dans le lutte contre le Sida ?
Tout a fait. Etant donné que nous avons identifié tous les gaps en terme communication qui se posent au niveau de notre secteur et au niveau de notre service. Nous pensons que la plateforme peut être un outil qui peut nous permettre de résorber ces gaps ».

Khadydiatou SAKHO

vendredi 8 mai 2009

ROUTE KAOLACK- NDOFFANE: Un véritable parcours du combattant

Habits empoussiérés, visages rougis par la latérite comme une personne se maquillant pour un carnaval. Des mouchoirs de tête qui ensevelissent le visage avec une petite ouverture aux yeux. Ce décor décrit le calvaire que vivent les passagers qui prennent la route Kaolack-Ndoffane. Ce trajet est depuis plus d’une année en chantier. Mais, au niveau d’une déviation de trente kilomètres, c’est une route sablonneuse qui a remplacé l’ancienne route truffée de gros trous de Kaolack à Nioro du Rip. Ainsi, de la sortie de Kaolack , juste après le poste de contrôle de la Douane, c’est le tohu-bohu dans presque tous les cars de transport en commun qui prennent cette route. Les passagers s’activent pour chercher un mouchoir « kleenex », un foulard, une casquette ou tout simplement un pan de pagne pour se cacher le visage et le nez. Après cela, c’est la poussière qui s’invite dans les cars et mini cars malgré la fermeture des fenêtres déjà usées. La poussière de latérite provenant des chantiers devient comme une peinture sur les visages, les mains, les pieds des passagers. Les villages de Koutal à Thiawandou en passant par Santhie Boutou , Mbadiène et Keur Kaba ne sont plus visibles si on passe par la déviation. Cette situation est décriée par un passager habitant le village peul Thiawandou. Ibou Bâ témoigne « on peut dépasser notre village sans s’en rendre compte car la voiture passe dans la forêt ». « Cela nous arrive plusieurs fois de descendre à Mbadiène et de marcher des kilomètres pour revenir. Imaginez si c’est la nuit. Il y a des problèmes de sécurité » fustige t-il. Hormis ce problème, les populations des ces localités ne sont pas d’avis sur la manière dont les travaux sont effectués. Pour un chauffeur «la société qui construit cette route devait procéder étape par étape au lieu de commencer sur une superficie de trente kilomètres sans verser un seul kilogramme de goudron ».« il n y a aucun aménagement, ils n’ont pas versé de pierres et ils n’arrosent pas la déviation pour alléger la souffrance des chauffeurs et des passagers qu’on transporte » a décrié,un chauffeur de la localité. En plus de tous ces couacs, des histoires sont souvent notés avec la société de construction. Car, selon Ndiaga un apprenti chauffeur « si vous foncez dans la route sablonneuse et que vous montez sur la route en construction, ce sont souvent de houleuses disputes qui se déclenchent entre les ouvriers et les chauffeurs ».Un autre apprenti d’ajouter que « parfois les ouvriers font rebrousser chemin car c’est interdit de prendre la route en construction ». Ce calvaire que vivent les populations des villages environnants de la région naturelle de Kaolack sur la route principale se poursuit jusqu’au début de la frontière avec la Gambie au pont Keur Ayib. Chauffeurs et passagers vont devoir prendre leur mal en patience

jeudi 30 avril 2009

TRANSPORT:Calvaire dans le Tata "36"

Aminata attend le "36" depuis presque une heure. c'est le numéro du bus de marque Tata qui assure la liaison Ngor-Guédiawaye. L'attente est longue à la gare routière de Ngor, non loin du marhé du même village. Malgré cet état de fait, cette dame ne se décourage pas: "j'habite les Hamo 6 et depuis que cette ligne existe, je la prends pour venir au boulot et rentrer. À l'image de cette femme, nombreux sont ceux qui attendent ce bus. Les lieux sont bruyants de monde. Il est presque 19 heures, le soleil vit ses derniers moments de la journée. Un contrôleur dudit bus nous informe que depuis qu'on a crée cette ligne , les gens y ont adhéré. La raison a t-il expliqué quand nous lancions, c'était seulement un essai mais maintenant on s'est rendu que c'est trés prisé parceque le 36 passe par des endroits stratégiques ou seuls les taxis allaient. À peine a t-il fini de parler qu'un bus s'immobilise. Et c'est la bousculade. Les uns essayent d'entrer par les fenêtres, les autres par une porte qui s'est entrouverte. Bref, il faut jouer des coudes pour se faire une place dans le "36". Toutes choses qui font que le bus est vite rempli. J'ai pas l'habitude de me bousculer mais je n'ai pas le choix aussi vu la situation lance A. M. Je descends à la cité Apecsy à côté du centre Aéré de la Bceao et le bus m'amène jusque devant ma maison" explique entre deux souffles cet homme apparemment quinquagénaire. Dix minutes après avoir quitté Ngor, prochain arrêt, lance un passager au receveur. Nous sommes à l'arrêt qui fait face à l'aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar. Ici, aussi c'est le rush. Certains descendent mais d'autres encore plus nombreux font leur entrée dans ce bus déjà plein. Mais l'homme de cinquante ans à peu près a eu la chance d'avoir un siège comme pour rendre la monnaie de la piéce, il demande avec beaucoup de volonté à tenir le sac à une jeune fille, visiblement fatiguée de la posture debout. Le bus passe à l'intérieur du village traditionnel de Yoff avant de gagner la route qui mène vers le cimetière du même quartier. Après le centre Aéré de la Bceao et avant que le bus ne tourne au croisement Diamalaye, une violente dispute éclate."Il faut regarder là où vous posez vos pieds surtout avec vos talons pointus" fustige, un jeune homme qui ressemble à un maçon avec sa tenue tachée de ciment. "Si vous ne voulez pas qu'on vous touche, prenez un taxi" répond la fille. Cette dispute a été interrompue par les pleurs d'un bébé dont la maman venait juste de franchir le bus à l'arrêt de l'école Dior des parcelles assainies. Une fois que le bus se gare à l'arrêt du marché de l'unité 20, c'est un monde fou qui se précipite dans le bus mais bon nombre d'entre eux sont laissés sur place."Ceux qui ne peuvent pas monter, n'ont qu'à attendre un autre "lance le receveur. Ce dernier de poursuivre que les bus ne sont pas suffisants, je crois qu'ils ne sont que huit à faire la navette Ngor-Guédiawaye pendant toute la journée.C'est comme ça jusqu'au terminus de Guédiawaye conclut, le receveur apparemment navré.
Khadydiatou SAKHO

lundi 27 avril 2009

UCAD:A la découverte du "bois sacré" des étudiants

Le soleil s'est à peine levé. 9 heures passées de quelques minutes entre le Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information (Cesti) et l'Institut de formation en Comptabilité de la faculté des sciences économiques. Cet endroit qui ressemble à une savane et qui fait dos au Cesti est appelé "bois sacré" par les étudiants. Ici, on est frappé par les chants des oiseaux résonnant à tout moment dans cet endroit très calme. Interrogé sur l'orgine du nom "bois sacré", un étudiant plongé dans ses leçons nous lance d'un revers de main " je n'en sais pas trop mais j'ai ententdu dans notre chambre dire que ce sont les étudiants orginaires de la région de Casamnce qui viennent pour la plupart ici pour apprendre". Mais s'est -il empressé d'ajouter que "j'en suis pas sûr vraiment". Une fois dans le bois sacré, on piétine les feuilles mortes, les troncs d'arbre à terre et beaucoup d'autres choses qui font penser à un bois sacré. Une étudiante de la faculté des lettres et sciences humaines, Fatou Kiné Samb, un bouquin à la main, lit à haute voix. Interpellée sur sa venue dans cet endroit très calme, elle affirme que "je veux terminer ce livre, il est trop long et je ne peux pas me concentrer chez moi". Cet avis est partagé par un étudiant marocain, pensionnaire de la faculté de médecine et de pharmacie. Ce dernier qui n'a pas voulu au début répondre à nos questions finit par souligner que "je viens ici depuis que je fais la première année comme nous on doit apprendre par coeur toutes nos leçons". "C'est ici notre refuge" at-il précisé. Ce lieu est également fréquenté par des élèves des lycées environnants. Ces derniers proviennent de Maurice Delafosse, Blaise Diagne et John Fitzérald Kennedy. Une jeune fille, du nom de Ndèye Marième Kane, trouvée assise sur un tronc d'arbre, blouse rose déboutonnée tient un bouquin sur mes jambes. Notre interlocutrice déclare "je viens au bois sacré depuis la classe de troisième pour pouvoir apprendre mes leçons par coeur". "C'est ma grande soeur qui est à la faculté de droit qui m'a fait découvrir ce coin". a t-elle laissé entendre. Même si l'origine du nom de cet endroit "bois sacré" n'est pas connu. Du moins, aucun de nos interlocuteurs n'a pu apporter une réponse. On peut tout de même constater que ce sont les étudiants des facultés de médecine et des sciences qui viennent massivement en pélerinage au bois sacré.
Khadydiatou SAKHO

dimanche 29 mars 2009

Le Sénégal met des gardes-fous pour protéger la société de l'information

Le Sénégal a désormais sa législation sur la société de l’information. A la suite de l’Assemblée nationale en fin 2007, le Sénat a voté le 8 janvier 2008 les lois relatives à la société de l’information. Ces lois au nombre de cinq à savoir la loi sur la société de l'information, la loi sur la cybercriminamlité, la loi sur la protection des données à caractère personnel, la loi sur le commerce électronique, et la dernière loi a être votée sur la cryptologie font partie des premiers textes dans la sous région. Ces lois viennent donc constituer des gardes-fous dans ce domaine au Sénégal.Il était déjà important que le Sénégal se dote d’une loi sur la société de l’information. En effet, le XXIe siècle, comme disait l’autre, est celui de « l’homme numérique » ou de la société numérique où l’information occupe une large place pour ne pas dire une place centrale partout dans le monde. La loi sur e commerce électronique touchons du doigt le concret : l’économie, le développement. Aujourd’hui, au Sénégal, on parle beaucoup de la stratégie de croissance accélérée appelée à propulser notre pays vers une nouvelle posture. Or on ne peut évoquer un tel concept sans le relier à utilisation optimum des Nouvelles technologies. La croissance accélérée ne peut se concevoir également sans investissements, locaux ou étrangers, qui ne se feront cependant qu’en présence d’un environnement législatif adéquat dans le secteur de la société de l’information. Légiférer ici, c’est donc faciliter l’arrivée d’investisseurs étrangers très soucieux de travailler dans des environnements législatifs corrects et sécurisants. La loi sur la cybercriminalité vient aussi prévoir des sanctions contre les délits nombreux commis dans ce sens actuellement. Une autre raison de se réjouir de l’adoption d’une loi contre la cybercriminalité, plaie qui, grâce hélas aux facilités qu’offrent Internet et la mondialisation, n’épargne presque plus aucun pays. Avoir des lois dans ce secteur constitue sans nul doute un outil supplémentaire pour aider à enrayer tout ce qui tourne autour de la cybercriminalité (pédophilie, piraterie, argent sale, escroquerie, etc.). Ce phénomène commence même à frapper à nos portes. La protection des personnes, c’est-à-dire celle de leurs données personnelles était un autre aspect de la nécessité de légiférer sur la société de l’information. Avec le stockage de données informatiques de toutes sortes (cartes d’identité et passeports numériques, formulaires en ligne de l’administration et de sites web privés, surveillance vidéo pour la sécurité, etc.), il est avisé de savoir, entre autres, ce que deviennent ces données, comment et pendant combien de temps on peut les utiliser. Chacun a le droit de protéger sa vie privée et les faits confidentiels qui le concernent. L’intérêt d’une loi sur la protection des données à caractère personnel se justifie donc.
Source: www.adie.sn

lundi 16 mars 2009

Hommage à ma mamy

Mon blog a été créé le lundi 16 mars 2008 lors d'un cours de multimédia au Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Informaction (Cesti) de Dakar au Sénégal.
Je l'ai intitulé Ndoffane en hommage à grand mère qui habitait cette localité. Elle est décédée il y a trois semaines seulement.Ce blog lui est donc dédié.